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Les équipes hospitalières sont des groupes de « prise en charge du transsexualisme » composées de médecins aux spécialités diverses (psychiatrie, chirurgie, endocrinologie…). Elles sont souvent appelées équipes « officielles », qualificatif trompeur car elles sont composées uniquement d’expert·e·s auto-proclamé·e·s.
De manière générale, le collectif Trans Posé⋅e⋅s prône un parcours autodéterminé, c'est-à-dire à un rythme et dans les conditions qui conviennent intrinsèquement à chaque personne car de son propre choix.
En effet, suivre un parcours hospitalier est contraignant, et vous devez être au courant des problématiques que rencontrent certaines personnes trans* suivies par ces équipes avant de choisir de vous y fier :
- Être hétérosexuel⋅le dans le genre revendiqué
- Reconnaissent seulement deux identités de genre : homme ou femme, et de manière stéréotypée
- Ne pas être marié⋅e et ne pas avoir d'enfant⋅s
- Avoir entre 25 et 40 ans
- Être joli⋅e, sexy dans le genre revendiqué
- Vouloir toutes les “opérations”
- Ne pas avoir le VIH ou d'autres IST
- 2 ans de suivi psychiatrique au minimum
- Questionnent sur la présence d'une sensation de membre fantôme à propos des organes sexuels primaires et secondaires.
- Une pathologisation à outrance
- Divers “tests de vie réelle”, c-à-d habillé⋅e dans le cliché du genre revendiqué et laissé seul⋅e dans une vie de tous les jours, sans la moindre modification physique et hormonale, dans le but de tester la motivation
- Rendez-vous fictifs à répétition (le praticien ne venant pas honorer l'entrevue), aussi dans le but de tester la motivation et l'endurance mentale
- Ne prescrivent pas de progestérone aux femmes trans* (seulement œstrogène et Androcur), favorisant donc les états dépressifs
- Amalgamation de la transidentité avec des maladies psychologiques, psychiatriques, physiques
En plus de cette liste, nous vous encourageons vivement à vous renseigner ailleurs sur le web ainsi qu'auprès d'autres associations et à croiser les sources.
Comme partout, il existe des exceptions, mais les faits listés ci-dessus ont étés mainte fois rapportés aux assos trans* et LGBT, il est donc tout à fait vraisemblable de penser que ces actions ont bien existé et sont encore pratiquées.
Un parcours autodéterminé et libre n'est pas plus complexe qu’un parcours hospitalier, en réalité. Le seul avantage réel de ces équipes constituées est que les chirurgies de réassignation sexuelle ne sont pas à la charge de la personne transgenre.